ACEPO

Rapport annuel 2022

1. Nouvelle réalité à bâtir

La dernière année a été marquée par un lent retour vers la normale. Les acteurs de l’éducation en Ontario ont finalement commencé à parler d’après-pandémie, et une nouvelle année a même débuté avec une offre complète d’activités parascolaires à travers la province. Quel bonheur que de revoir l’ensemble de nos élèves en personne et de pouvoir leur offrir la pleine expérience scolaire ! Il faut cependant demeurer prudent. La situation sanitaire demeure préoccupante, et on ne doit pas perdre de vue que les années de pandémie ont fragilisé considérablement notre système d’éducation.

Dans ce contexte, le rôle de l’Association des conseils scolaires des écoles publiques de l’Ontario (ACÉPO) devient encore plus important. La représentation politique, soit l’établissement de liens positifs et fructueux avec nos décideurs politiques, constitue la clé du succès. En 2022, l’ACÉPO a continué son travail intense dans ce domaine, et plus que jamais, les joueurs importants en éducation font appel à nous pour orienter leurs décisions.

Le travail de l’ACÉPO continue d’être ancré dans nos objectifs stratégiques, et nos priorités sont plus que jamais alignées avec les besoins de nos conseils membres. L’ACÉPO aspire à devenir un facilitateur pour ses membres, en leur proposant un éventail d’outils servant à répondre à des défis systémiques. Après tout, dans un environnement dans lequel les pressions internes et externes ne cessent de s’accroitre, la quête de solutions systémiques devient non seulement une avenue des plus prometteuses, mais une façon efficiente et stratégique de servir nos communautés scolaires.

Maintenant que ma présidence à l’ACÉPO prend fin, je souhaite à l’organisme que je préside avec fierté depuis 5 ans de continuer son évolution vers un mandat fédérateur de solutions systémiques et synergiques. Longue vie à l’éducation publique de langue française en Ontario, longue vie à l’ACÉPO !

 

Denis M. Chartrand, président sortant de l’ACÉPO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2. Démocratie scolaire

 

 

L’année 2022 a été faste en fait d’élections en Ontario. Après les élections provinciales en juin, c’était le tour des élections municipales et scolaires en octobre. L’ensemble des tables politiques des 72 conseils scolaires de la province a été renouvelé. L’ACÉPO a travaillé à la promotion du rôle de conseiller scolaire par l’entremise d’un site Web offrant une panoplie d’information et de guides réalisés conjointement avec les trois autres associations de conseils scolaires et la Corporation des services en éducation de l’Ontario. Elle a également mené une campagne de promotion, conjointement avec ses conseils scolaires membres.

Dans le cadre de son travail de promotion, l’ACÉPO, en collaboration avec l’Association franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques, a recruté le MOFIF (Mouvement ontarien des femmes immigrantes francophones), un partenaire communautaire avec un mandat provincial, afin de développer le programme Course électorale : Pourquoi pas vous? visant à encourager les Ontariens racisés à poser leur candidature comme conseiller scolaire. Ce type de programme ciblant la francophonie racisée constitue une première en Ontario, ce dont l’ACÉPO n’est pas peu fière. Offert entre autres par l’équipe d’Olivia Chow de l’Institute for Change Leaders de l’Université Métropolitaine de Toronto, cette formation a permis à ses participants d’apprendre les outils, les principes, l’éthique et les valeurs de la démocratie participative afin d’acquérir le savoir et les aptitudes nécessaires pour être impliqués et devenir des leaders dans le processus démocratique scolaire.

 

 

 

De notre côté, cette nouvelle expérience nous a ouvert les yeux sur l’existence de barrières systémiques qui limitent l’accès des Ontariens racisés au poste de conseiller scolaire. Cette compréhension engendre des responsabilités. L’ACÉPO s’engage à faire de l’élimination de ces barrières d’ici les prochaines élections, une de ses priorités.

Ces élections scolaires ont vu une autre première, soit la disqualification, à quelques jours du vote, de candidats ne pouvant s’exprimer en français. Le fait de pouvoir s’exprimer couramment en français devrait constituer un des critères pour devenir conseiller scolaire de langue française. De plus, l’évaluation de l’admissibilité pour devenir candidat dans un conseil de langue française devrait être sous la responsabilité des Francophones. Un autre dossier que l’ACÉPO mènera de front pour assurer le déroulement équitable des prochaines élections scolaires en 2026.

 

Les nouvelles tables politiques – élections scolaires 2022 

 

 

 

Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO) 

Les écoles du CEPEO sont présentes de Trenton à Hawkesbury dans l’Est ontarien.
www.cepeo.on.ca
Direction de l’éducation : Sylvie Tremblay 
Présidence du conseil scolaire : Rachel Laforest

Conseiller.ère.s scolaires :
Samia Ouled Ali
Joël Beddows
Gilles Fournier
Denis Labrèche
Philippe Landry
Sonia Boudreault
Jacinthe Marcil
Marc Roy
Colette Stitt
Pierre Tessier
Mathieu Tondreau

 

 

 

Conseil scolaire public du Grand Nord de l’Ontario (CSPGNO) 

Le CSPGNO offre une éducation publique de langue française dans les communautés de Markstay, Noëlville, le Grand Sudbury, Elliot Lake, Blind River, Sault-Sainte-Marie, Wawa, Dubreuilville, Marathon, Manitouwadge, Longlac et Thunder Bay. 

www.cspgno.ca
Direction de l’éducation : Sébastien Fontaine 
Présidence du conseil scolaire : Anne-Marie Gélineault 

Conseiller.ère.s scolaires :
Carole G. Anderson
Rachelle Beaubien
Robert Boileau
Josée Bouchard
François Boudreau
Jocelyn Bourgoin
Andréane Chénier
Monique Hébert-Bérubé
Julie Olivier
Louise Primeau
Francine Vaillancourt

 

 

 

Conseil scolaire public du Nord-Est de l’Ontario (CSPNE)

Le CSPNE a des écoles dans les communautés de Hearst, Kapuskasing, Timmins, Iroquois Falls, Temiskaming Shores, Sturgeon Falls, North Bay et Parry Sound.
www.cspne.ca
Direction de l’éducation : Yves Laliberté 
Présidence du conseil scolaire : Denis Labelle 

Conseiller.ère.s scolaires :
Michel Faucon
Clara McKinnon
Nicole Arcand
Beau Bédard
David Bernotas
Bruce Cazabon
Liliane Francis
Manon Henrie-Cadieux
Jeannette Labrèche
Lucie Paquin
Michel Séguin

 

 

 

Conseil scolaire Viamonde

Le Conseil scolaire Viamonde s’étend d’ouest en est de Windsor à Trenton et du nord au sud de Penetanguishene à la région de Niagara.
csviamonde.ca
Direction de l’éducation : Michel Laverdière
Présidence du conseil scolaire : Geneviève Oger 

Conseiller.ère.s scolaires :
Kristine Dandavino
Benoit Fortin
Pierre Gregory
Éric Lapointe
David O’Hara
David Paradis
Emmanuelle Richez
Yvon Rochefort

Stefania Sigurdson Forbes
Marcel Tikeng Jounda

 

 

 

Consortium Centre Jules-Léger (CCJL)

Le CCJL gère deux écoles spécialisées : l’École d’application pour troubles sévères d’apprentissage et l’École provinciale – Surdité, cécité et surdicécité, en plus d’offrir des services consultatifs en surdité, cécité et surdicécité partout en province.
Ses écoles, basées à Ottawa, accueillent des élèves de partout en province.

www.ccjl.ca
Direction de l’éducation : Jean-François Boulanger
Présidence du Consortium Centre Jules-Léger : Samia Ouled Ali

Conseiller.ère.s scolaires :
Jeannette Labrèche
Benoit Fortin
Melinda Chartrand
Johanne Lacombe
Suzanne Salituri

 

3. Axes stratégiques et dossiers prioritaires

AXE 1   Représenter les conseils scolaires et le CCJL en relations de travail

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Équipe de relations de travail consolidée

La nouvelle équipe de relations de travail a été mise à contribution rapidement pour préparer la présente ronde de négociation centrale, l’ensemble des conventions collectives des conseils scolaires venant à échéance le 31 août 2022. L’ACÉPO est impliquée sur quatre des neuf tables centrales provinciales, soit une de plus que lors de la ronde précédente. Les travailleurs en éducation du Consortium Centre Jules-Léger sont affiliés avec le Syndicat des Employés de la Fonction publique de l’Ontario (SEFPO), qui fait partie de la table du Conseil des travailleurs de l’éducation de l’Ontario (CTEO).

 

 

 

Opérationnalisation de l’intégration du Consortium Centre Jules-Léger (CCJL)

L’ACÉPO a continué, en collaboration avec l’association catholique, à mettre à la disposition du CCJL son expertise en vue de faciliter la transition des employés actuels du Consortium dans la structure de négociation provinciale. Le CCJL participe pour la première fois aux négociations provinciales, soit avec l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) pour le personnel enseignant et avec le CTEO pour les travailleurs en éducation.  La première entente a été conclue en décembre, la seconde suivra en 2023.

 

 

 

Différends provinciaux

L’ACÉPO a continué durant la dernière année à assumer un rôle important dans l’application et l’interprétation des conventions collectives. Le nombre de différends centraux a chuté de façon importante, en raison de la fin de la pandémie et du fait que 2022 est une année de négociation collective. Par exemple, le Conseil des associations d’employeurs (CAE) n’a reçu que sept différends du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), et aucun n’incluait l’ACÉPO.
 
L’ACÉPO poursuit son implication dans tous les dossiers de différends. Il est trop tôt pour entrevoir comment la situation va évoluer en 2023, mais nous pouvons nous attendre à voir le nombre de différends augmenter sensiblement en raison de la mise en œuvre des nouvelles conventions collectives.

 

 

Développement organisationnel

Malgré la charge de travail considérable associée aux négociations, l’ACÉPO a continué d’assumer son leadership en proposant aux conseils scolaires des solutions clés en main, notamment en ce qui a trait à des ébauches de politiques.
 
Le Groupe de travail sur la diversité, l’inclusion, l’équité et l’appartenance a également poursuivi ses échanges. Pour 2023, les parties ont souhaité se concentrer sur les stratégies de rétention et d’accompagnement des employés issus de la diversité.

 

AXE 2   Représenter les intérêts communs de l’éducation publique de langue française

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dossier « Immobilisations », au cœur de l’évolution stratégique de l’éducation publique de langue française

La progression de l’éducation publique en Ontario français se réalise depuis plus de deux décennies à un rythme inégalé. Pour que partout en Ontario, les élèves aient un accès équitable et inclusif à une éducation publique de grande qualité en langue française, nous devons leur donner les moyens de leurs ambitions. Ceci passe par des installations scolaires offrant une expérience éducative réellement équivalente à celle des enfants de la majorité, axée sur la qualité, l’adaptativité, la flexibilité et l’accessibilité. 

Fort de la décision de la Cour suprême du Canada en 2020 dans la cause de la Colombie-Britannique, l’ACÉPO a entrepris un projet de longue haleine visant à positionner très avantageusement l’éducation publique de langue française pour des générations à venir. 

Dans ce contexte, l’ACÉPO travaille de concert avec ses conseils scolaires afin de développer et de mener à bien une stratégie systémique commune en matière d’immobilisations, centrée sur une approche productive, efficace et durable avec les instances législatives et gouvernementales.

L’ACÉPO a entre autres été invitée à comparaître devant le Comité permanent des langues officielles du Canada dans le cadre de son étude sur le projet de loi C-13, visant l’égalité réelle entre les langues officielles du Canada. Cette invitation faisait suite à une campagne de lettres de l’ACÉPO auprès de 80 députés fédéraux demandant une modification à ce projet afin d’assurer que les besoins des conseils scolaires en situation minoritaire soient pris en compte en priorité dans le cadre du processus de vente de biens immobiliers fédéraux. Si couronné de succès, ce changement permettra aux communautés en situation minoritaire d’un océan à l’autre d’accéder à de nombreux terrains et bâtiments leur permettant de développer de nouvelles écoles partout au pays.

Par ses actions, l’ACÉPO supporte une éducation de langue française forte et accessible pour tous les Francophones de l’Ontario. Bâtissons notre avenir ensemble !

 

 

 

 

Pénurie du personnel enseignant : espoir, déception et persévérance

Le recrutement et la rétention du personnel enseignant de langue française demeurent au haut de la liste des priorités de l’ACÉPO. Comment peut-il en être autrement lorsque cette pénurie menace de compromettre la vitalité et la pérennité même de l’éducation de langue française en Ontario ?

Cette pénurie a été créée de toute pièce par une malencontreuse décision gouvernementale en 2015, décision qui prenait en compte uniquement la réalité des écoles de langue anglaise. Exacerbée grandement pendant la pandémie, elle menace d’atteindre des niveaux critiques si des actions d’envergure menant à des résultats tangibles ne sont pas entreprises par notre gouvernement. Il faut avoir le courage de se poser la question qui est au cœur de la pénurie du personnel enseignant : combien de temps nous reste-t-il avant qu’elle compromette la qualité de l’éducation de langue française dont nous sommes si fiers ?

Une lueur d’espoir a brillé lorsqu’en juin 2021, le Gouvernement a lancé sa Stratégie sur le recrutement et la rétention du personnel enseignant de langue française, et que le Comité de mise en œuvre de cette stratégie a finalement entamé ses activités en décembre 2021 grâce entre autres aux pressions constantes de l’ACÉPO.

Malheureusement, l’ACÉPO constate rapidement que ce comité, malgré le fait qu’il inclut l’ensemble des partenaires pertinents, ne répond pas aux attentes. Le dossier stagne depuis plus d’un an, il faut en venir à la conclusion que seule une mobilisation ciblée des partenaires de l’Éducation de langue française donnera lieu à des progrès tangibles. L’ACÉPO s’engage à continuer à y investir tous les efforts nécessaires pour contrer la menace qui pèse sur notre éducation.

 

 

Apprentissage en ligne, un combat gagné, une stabilité qui demeure fragile

Après deux ans de travail acharné, l’ACÉPO, en collaboration avec l’Association franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques, a réussi à assurer le rétablissement des droits de gestion des conseils scolaires de langue française en ce qui a trait à l’apprentissage en ligne, une grande victoire pour l’éducation francophone. Il faut se rappeler qu’en juillet 2020, le gouvernement ontarien avait pris de court l’ensemble du secteur de l’éducation par l’annonce de la prise en charge de l’apprentissage en ligne par TVO/TFO. Or, cette décision contrevenait aux droits de gestion scolaire des Francophones. Malgré le recul du gouvernement suite à nos pressions, il faut demeurer vigilant et s’assurer que le Consortium d’apprentissage virtuel de langue française de l’Ontario (CAVLFO) reçoive le financement et l’appui nécessaire lui permettant d’offrir aux élèves francophones une expérience éducative équivalente à celle des élèves anglophones. L’ACÉPO s’engage à continuer à revendiquer les ressources nécessaires pour garantir cette équivalence.

 

AXE 3   Développer un leadership stratégique durable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les relations gouvernementales, entre sensibilisation et revendication

En cette année d’élections provinciales, l’action politique de l’ACÉPO a varié entre la sensibilisation et la revendication. Trois grands évènements ont marqué 2022, un premier en janvier pendant lequel nos présidences de conseils membres rencontrent une quinzaine de politiciens avec un rôle lié à l’éducation pour tenter, entre autres, d’influencer les plateformes électorales; le deuxième, une campagne de lettres envoyées à l’ensemble des 124 députés provinciaux suite aux élections pour les féliciter et partager les priorités de l’éducation publique de langue française; et finalement le dernier à l’automne par l’entremise de rencontres de la présidence et vice-présidence de l’ACÉPO avec ministres, adjoints parlementaires et critiques.

L’ACÉPO a continué d’utiliser un ton revendicateur dans ses interactions avec le gouvernement. Tout en privilégiant la collaboration, elle s’est affirmée en énonçant clairement ses besoins. Un équilibre a été trouvé pour conserver des relations constructives avec le gouvernement, tout en insistant sur les besoins des conseils scolaires publics de l’Ontario.

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    

      

 

 

Intelligence collective : diversité, inclusion, équité, appartenance

L‘ACÉPO a pour vision d’offrir, partout en Ontario, un accès équitable et inclusif à une éducation publique de grande qualité. S’il faut un village pour éduquer un enfant, il faut une communauté pour recruter, accueillir et développer l’appartenance de chacun de ses individus. Il est du devoir de l’ACÉPO, de ses conseils membres et des communautés desservies d’accueillir, de célébrer et de développer l’appartenance des Franco-ontarien.ne.s de tous âges et de toutes provenances au profit de la vitalité et de la force de nos communautés.
 
Ce sont les thèmes de l’inclusion et de l’appartenance qui constituent les défis les plus pressants de notre secteur, et ce, tant au niveau du recrutement, de l’embauche qu’au niveau de la rétention. Conséquemment, une concertation de nos efforts dans ce domaine est nécessaire. Par l’entremise de son groupe de travail provincial sur la diversité, l’inclusion, l’équité et l’appartenance, l’ACÉPO s’est fixé comme objectif de faciliter le partage des ressources disponibles en province qui pourront être adaptées aux besoins propres de chaque conseil, de chaque communauté. Soyons une voix forte pour cette pluralité, inclusivité et équité qui assureront la pérennité et l’essor de la communauté franco-ontarienne.

 

 

 

 

 

Intégration du Consortium Centre Jules-Léger à l’ACÉPO

L’ACÉPO a accueilli avec fierté un tout nouveau membre au sein de son association, soit le Consortium Centre Jules-Léger (CCJL). C’est lors de la réunion du conseil d’administration du 28 juin 2022 que Jeannette Labrèche s’est jointe au CA de l’ACÉPO comme toute première représentante du CCJL, accompagnée de son Directeur de l’éducation, Jean-François Boulanger. En plus de représenter conjointement le CCJL aux tables centrales de négociation, l’ACÉPO revendiquera ses intérêts auprès des décideurs gouvernementaux et pour l’ensemble des dossiers prioritaires de l’ACÉPO. Ce n’est que le début d’une longue collaboration qui s’annonce déjà des plus fructueuses !

 

Formation continue

Sous le thème Un continuum en pleine évolution, le Symposium sur l’éducation publique 2022 s’est déroulé virtuellement pour une deuxième année consécutive. Fin janvier 2022, les conseillers scolaires, les élèves conseillers, les directions de l’éducation et des intervenants du milieu scolaire ont eu l’occasion, entre autres, de s’interroger sur comment créer des alliances pour développer le système de la petite enfance de langue française et pour consolider la transition vers le postsecondaire francophone. L’importance du rôle de conseiller scolaire et de la démocratie locale a également été discutée. Organisé conjointement par l’ACÉPO et l’Ontario Public School Boards’ Association (OPSBA), le Symposium est un forum important d’échanges d’idées et d’introduction à de nouveaux concepts dans le domaine de l’éducation. Il était suivi par l’assemblée générale annuelle de l’ACÉPO et la présentation de son rapport annuel 2021.

Les midis-conférences, initiées en 2021 en réponse à une besoin de formation continue des conseillers scolaires et des élèves conseillers, se sont poursuivies de belle façon cette année. Des spécialistes nous ont entretenus sur les enjeux socioculturels, linguistiques et technopédagogiques de l’enseignement postpandémie dans les écoles de langue française, sur la littératie numérique 101, et sur la négociation collective dans les conseils scolaires et la loi qui la soutient.

 

4. Revenus et dépenses

 

      

5. Équipe de l’ACÉPO